mardi 26 mars 2013

LA SOURCE OUBLIEE




D'aventure en chemin forestier,
Ombragé par ces lieux boisés,
En contrebas d'un étroit sentier,
Par les vertus d'un silence feutré,
Entre fougères et petits ronciers,
Se dissimule la source oubliée.

Le froissement végétal frondaison,
Au zéphire de feuilles frissonnantes,
Harmonise en rengaine de son,
Le clapotis incessant d'eau filante,
Qui ruisselle fidèle dans son sillon,
Jusqu'au repos de sa nappe dormante.

Solitaire, d'un temps ancestral,
Ô combien jadis, gorges asséchées,
De son bienfait fluide minéral,
Agréablement, se sont désaltérés,
Dans la pénombre de cet intervalle,
D'un susurrement limpide chuchoté.

L'immuable filet cristallin,
Offre ces instants enchantés,
Recluse, au biais d'un chemin,
La note infiniment clapotée,
Sous l'épineux dru et sans fin,
S'étouffe la source oubliée.


                       M  PIERRON



   Copyright © M. Pierron

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lundi 25 mars 2013

ELLE







 Aspect satin visage de miel,
 D'une peau patine en reflets,
 Ambrée dans son état naturel,
 A la suavité de tous ses effets.

Une bouche généreuse, charnue,
Tel, un zeste de fruit velouté,
En lèvres conjointes et tendues,
S'offrent et se font désirer.

L'univers, limpide et profond,
Au silence azur tendre regard,
En bleu ciel effleure l'horizon,
Par ses yeux de perles rares.

En secret sous la dentelle,
La pudeur de sa féminité, 
Offre l'opulence sensuelle,
De rondeurs, dans leur intimité.

ELLE, c'est une étoile au firmament,
C'est une vague au fil de l'océan,
Une flamme que l'on veut conquérir
Par un feu réchauffé de désir. 


                                                 M  PIERRON



    Copyright © M. Pierron 




                                                                                                                    

 






FAIM DE L'ESPOIR

   

Dans ces pays épargnés de pluies,
La faim nourrit la misère,
Sombre les corps sans vie,
Sur un sol aride et de poussière.

Faim désormais de ne plus recevoir,
Le bienfait vital et naturel,
L'eau en gouttes dérisoires,
Rare précieuse et rationnelle.

Tragédie d'humains en perdition,
Jusqu'à l'extrême souffrance,
D'un excès d'un mal  nutrition,
Agonie aux fins de l'éternel silence.

Réalité cruelle, d'un monde famélique,
Disproportion de part et différence,
Face à un monde pléthorique,
Au gaspillage d'une surabondance.


                                M  PIERRON



    Copyright © M. Pierron

L' ENFANCE



En cet univers de rêves innocents,
A l'âge noble de ma petite enfance,
Je me souviens si loin ce temps,
D'un paradis, confit d'inconscience,
Où le bonheur, berçait mes printemps.

Mes souvenirs au passé composé,
Illustre la comptine qui me ramène,
Dans l'espace, inouï et enchanté,
A mes années, chérubins et sereines,
En jeune bambin sobre de gaieté.

Je n'oublie pas chaque instant,
Qui fit durant des heures entières,
Les plaisirs, de mes jeux d'enfant,
Sur des stratégies particulières,
De rôles en heureux conquérant.

Ils me reviennent ces souvenirs,
De ces lieux, vides et dépeuplés,
A cet effluve que l'on respire,
Sur les sentiers des hauts boisés,
Qui imprègne à jamais s'affadir.

Une campagne verte de pâture,
Dans les herbes hautes folles,
Mes jambes de petite envergure,
Surmenées, en infernales cabrioles,
Prisonnière de la vivace texture,
A essoufflé mon temps, puéril frivole.

Dans mon fauteuil, le teint vieilli
L'émotion règne mes sentiments
Mais le regard sur un passé enseveli
Enrichi, le souvenir au présent
Dans le silence d'une douce nostalgie.


                            M  PIERRON 

dimanche 24 mars 2013

LE CHÊNE HETRE




Deux arbres par le fait du hasard,
De souches, fermement nées de terre,
Épris, l'un de l'autre sans écart,
Soudées, par des années séculaires,
Aux troncs adoptés qui s'emparent,
Verticaux, lancés dans les airs,
Ni le temps, jamais, ne les sépare.

Comme un couple, lié par la taille,
Ils imposent orgueilleux et nature,
Leur cuirasse écorcée sans écailles,
A leur buste de noble envergure,
Leur feuillage, tel des éventails,
En bouquets corolles, vert de parure,
Se conjuguent en feuilles fiançailles.

Outrecuidant, dans le haut céleste,
Leur cime absorbant la lumière,
Oscille lorsque se manifeste,
Le souffle d'une brise traversière.
Harmonisant dans un même geste, 
D'une cadence presque régulière,
Leurs ramures, feuillues et prestes.

Ils ont une taille, colossale,
Homogènes rois de ces lieux,
Tel, deux seigneurs en végétal,
A cet espace, ombré silencieux,
Ils règnent  "arbre monumental"
En duo imposant et ligneux,
Dominant en sommet zénithal.

Des siècles d'une vie unifiée,
Épousés de corps et de racines,
Ils puisent en toute unanimité,
La vitalité d'une sève opaline,
Comme des amants dévoués,
Ils se soutiennent et se câlinent,
Mais rien ne saura les séparer.

                      ( le chêne hêtre Bulgneville )

                                      M  PIERRON



Copyright © M. Pierron 




                                        

LA PASSION





Elle est cet élan en instant de folie,
Une émotion, son ombre, la douleur,
Tel, un besoin poussé par l'envie, 
Quand la vertu fait battre le cœur,
Fidèle, le plaisir réside à l'esprit.

Elle est un lien une dépendance,
Son obsession, l'âme du désir,
Tel, un incendie d'effervescence,
Sa flamme embrase le délire,
Sa chaleur est une bienfaisance.

Elle est une fascination inconditionnelle,
Un rêve, son réveil le cauchemar,
Tel, un voyage pensé et rationnel,  
Le sentiment est son point de départ,
Son arrivée, un vertige artificiel.

Elle est de peine ou de bonheur,
Une tendresse, son mal, le chagrin,
Telle, une larme issue de pleurs,
Une caresse née de la main,
La passion par la raison demeure.


                                                               M  PIERRON  



vendredi 22 mars 2013

MON CIEL







                                  
Il est peu d'un ton blafard,
Immensité de paix et de silence,
Jusqu'au bout du regard,
Je contemple son abondance.

Étendue infinie de bleu ciel,
Immobile pure et coloriée,
Sous son toit intemporel,
Émane l'éclat de sa luminosité.

Empire noble haut céleste,
Au plus profond des cieux,
Par des effets manifestes,
Sur l'emprise d'élans orageux.

Ambiance horizontale nébulisée,
Règne férule trône édénique,
Sous son voile de brume argenté,
Je vis de son éther prolifique

                      M  PIERRON.



Copyright © M. Pierron


PRIÈRE A MARIE




Je vous salue Marie immaculée,
Pleine de grâce, sainte éternelle,
Ô mère suprême divinité,
Sous ton voile, s'ouvre mon ciel.

Je me prosterne humble pèlerin,
En ma prière, Marie-Madeleine,
Pauvre pêcheur dévot serein, 
A mon Avé se joint ma peine.

Par le silence de ma pensée,
Genoux à terre, Vierge Marie,
Je m'absolue à ta générosité,
Que mon souhait soit béni.

Mes yeux se lèvent, Ô souveraine,
Que ton amour, que ta lumière,
En mon cœur, mon âme humaine,
Pénètre pour une vie entière.

Je vous salue Marie immaculée,
Pleine de bonté, reine des cieux,
Ô douce mère sainte pureté,
Toi qui règnes auprès de Dieu.


                         M  PIERRON



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jeudi 21 mars 2013

J 'AURAIS AIME








J'aurais aimé noble est romantique,
Sur l'infini de vos pas cadencés,
Danser, danser sans musique,
En ce rythme, ne jamais s’arrêter.

Dans l'ambiance chaude et feutrée,
Vos doigts croisés et les miens,
Sombre de cette lumière tamisée,
L'espace d'ombre nous appartient.

J'aurais aimé, même jusqu’à l'aurore,
Par le silence démesuré sans son,
Dans la ronde infernale et nos corps,
Ceindre votre taille, perdre la raison.

Mon cœur recule à mieux s'éprendre,
Et votre intime effluve de m'envahir, 
Comme un ultime désir qui sait attendre,
De mon regard, mes yeux vous respirent.

J'aurais aimé, en rêve dans la réalité,
Suivre vos pas d'aller et de retour,
Pour une nuit, une vie l'éternité,
Danser jusqu'à la fin de nos jours.


                         M PIERRON

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Ô FRANCE




Liberté, Égalité, Fraternité,
Sous les tirs de projectiles,
En martyrs de la royauté,
Espérant un avenir fertile,
En république de sang versé,
Révolutionnant ainsi soit il,
Ils ont couronné la liberté.

Aux armes, en preux citoyens,
De dagues et mousquetons,
Le royalisme au feu républicain,
A troqué couronne et fleuron,
L'égalité à l'aube du lendemain,
Sous le carcan de l’oppression,
Abroge disparité au droit commun.

 Allons enfants de la patrie,
 Le jour de gloire a succombé,
 Le bleu blanc rouge a trahi,
 L'histoire originelle du passé,
 Sous le tricolore défraîchit,
 La fraternité est désolidarisée,
 Par une république desservie.

Démocratie à double face,
Abus de pouvoir et d'argent,
Le droit par l'interdit s'efface,
A l'ordre nommé dissident,
L'élite qui règne l'espace,
Au profit ruine pour son dépend, 
Un peuple appauvri qui s'éfface.


                            M PIERRON



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HONORINE ANNA PAULA




Mon enfant, ma fille,  mon amour,
Une nuit en avril au printemps,
Tu apparais sous ton premier jour,
D'un souffle de vie bien précisément,
En poussant des cris, saccadés, très courts,
Tu pénètres l'espace à consommer le temps.

Petit bout de vie, petit cœur qui bat,
Tu réclames l'essentiel, appréciant le meilleur,
D'un lait maternel au creux de ces bras,
Tu absorbes la substance prodigue chaleur,
Par intermittence dégustes le tiède repas,
D'une onctueuse laitance suprême douceur.

Petit bout de soleil, aux rayons de tendresses,
Tu prends tes repères mesurant tes écarts,
De l'ombre et la lumière va et vient progresse,
Assurant la manière au reflex de ton regard,
Les yeux levés vers le ciel, tu découvres en souplesse
L'effet superficiel qui éperdument s'égare.

Petit bout de bonheur, dans ce grand paradis,
Tes yeux rieurs de joies de plaisirs,
T'emportes avec ferveur dans un heureux gazouillis,
Communiquant la splendeur avec un beau sourire,
Tu offres le bonheur pour recevoir aussi,
De la main la caresse avant de t'endormir.

 Mon enfant, ma fille, mon amour,
 Que fleurissent infiniment tes printemps,
 Que chaque instant, que chaque jour,
 Porte au travers de ton temps,
 L'harmonie du sentiment et de l'amour,
 Et que longue soit la lumière de ton firmament.



                               M  PIERRON



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AU CLAIR DE LA LUNE





 Sous un ciel de lune pleine,
 Par une nuit étoilée,
 Au pied d'un grand chêne,
 Nous nous sommes reposés,
 Bercés par la douce rengaine,
 Du froissement, d'un feuillage outragé.

Au profond du haut de ces bois,
Harmonisant pour unique festin,
Le silence est l'obscurité à la fois,
Nous avions le désir de nos mains,
Pour unir et croiser nos doigts,
Et conjuguer au futur nos lendemains.

Sous la voûte parsemée de lumières,
Dans la pénombre de ces lieux boisés,
Aux reflets nuancés d'une lune entière,
Blottis, nos corps dans nos bras enlacés,
Nous écoutions assis sur la terre,
Nos cœurs sentimentalement se parler.


                                         M PIERRON



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LE FRANC





 Ô France liberté chérie,
 Drapée sous l'emblème tricolore,
 Fidèles âmes de la patrie,
 De la pièce argentée au Louis d'or,
 Ils ont pour en tirer profit,
 Troqué sans nul remord,
 Le franc par l'euro unit.

Effondrement de billets et de cent,
Que jadis, des hommes ont fait valoir,
Ils ont sans scrupule avidement,
Substitué à notre vie et l'histoire,
L'identité frappée de nos francs.

La valeur en monnaie unique,
Pour une Europe à l'unisson,
Effacée sous coup numérique,
Aux enchères de leurs spéculations,
D'un Euro tuant la république.

                              M PIERRON



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mercredi 20 mars 2013

MAI





Joli brin de mai d'effluves manants,
De ces rameaux éclos de bourgeons,
A la vierge feuille en rejet naissant,
La nature en suprême floraison,
Apparaît au nouveau renaissant.

Sous l'effet brise douce passagère,
A ces bouquets de grappes florales,
Bercés, dans la plénitude printanière,
Mai, sous la senteur corolles pétales,
S'épanouit à la florissante saisonnière.

La bienfaisance, en rayon de chaleur,
Des plus humbles sarments végétaux,
D'un aiguillon équilibrant la douceur,
A leurs besoins essentiels et vitaux,
Offre l'éclat de leurs vives couleurs.

De sentiers déserts et sauvages,
Dans l'aurore du matin qui s'éveille,
La perle rosée imprègne le pâturage,
Sous la brume évaporée au soleil,
La clarté sublime mai à ce paysage.

Qu'il est doux ce printemps,  
Chaque instant né de velours,
Quand la nature si humblement,
Éclos, son fruit de ses beaux jours,
En mai douillet d'ensoleillement,
C'est un éden qui nous entoure.

                                     M  PIERRON 


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ÉPILOGUE A L'AMOUR

  




Une peau satin de velours,
Frémissante main qui court,
D'une chaleur en caresse,
Au corps en soif de tendresse.

Bouche d'aimant chevaleresque,
En baisers rimés ou de presque,
Assouvissant buccal désir,
A ces lèvres tendues de plaisir.

Fièvre douce suprême festin,
D'une langue en pointes de seins,
Délectant le délice d'une possession,
Au féminin d'un corps hors tension.


                         M  PIERRON



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RUPTURE

Quand un amour, s’imprègne d'indifférence,
Que les sentiments, régressent et reculent,
Que chaque instant, n'a plus d'importance,
Et que le mot en gestes ridicules,
S'échangent et s'expriment en silence.
Il ne reste rien aimer, s'efface et s'annule.

Quand les yeux, foudroient du regard,
Que le mépris, déforme un visage,
Que chaque pensée et le fruit d'un écart,
Et que le plaisir, fuyant le partage,
Désunis deux cœurs et les égards,
Il ne reste rien, aimer chavire sans naufrage.

Quand une main d'une main, se retire,
Que les doigts, se décroisent, se libèrent,
Appréciant le vide, à ne plus revenir,
Que l'art, n'est plus à la manière,
Et que l'envie, refoule le désir,
Il ne reste rien, aime disparaît se perd

Quand un amour, désemparé se meurt,
Que s'écroule, aux fins tout un empire,
Que la différence, fait battre les cœurs,
Que l'un fait mal, l'autre doit souffrir,
Et que la douleur, dévore à l'intérieur,
Il ne reste rien, aimer n'est plus que souvenir.



                                              M  PIERRON




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mardi 19 mars 2013

L' OCEAN




Immensité en eau profonde,
Désert de vagues et de flots,
Jusqu'à l'autre bout du monde,
Il se meurt, où la terre s'éclot.

Dans la lymphe de ces fonds marins,
Où l'univers sombre et de silence,
Il ressource à l'infini de ses confins,
Une flore, animée d'une existence.

Horizon de grande étendue,
Sarcasmes hauts déferlants,
Qui se soulèvent dans le chahut,
Chaotique déboussolé du vent.

Euphories de lames verticales,
Extrêmes scélérates envahissantes,
Soumises au tourment infernal,
En eau coléreuse et assaillante.

Combien d'âmes et de navires,
Pris au piège dans son berceau,
Combattants jusqu'à l'ultime soupir,
On périt sous son empire d'eau.

Dans ses entrailles tel un coffre-fort,
Par des siècles de léthargie,
Il renferme d'opulents trésors,
Aux épaves éternellement ensevelies.


                                 M  PIERRON



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INTIMITE






Ce soir, dans le silence de ta nuit,
Amoureusement, je viendrai sans bruit,
Entre les draps parfumés et fleuris,
Me glisser dans la tiédeur de ton lit.

Tombé dans un profond sommeil,
Ton corps fragile et dévêtu,
Parviendra lentement à son réveil,
Que lorsque mon nu collera ton nu.

Au gré de mes désirs,
Sur ta peau velouté ma main,
Subtilement va caresser et découvrir,
La chaleur intime de ton féminin.

Sous l'empire de mon masculin,
Ton corps va soudain basculer,
Pour chevaucher et posséder le mien,
Consommant en va et vient ma virilité.

Lèvres à lèvres, baiser brûlant,
Les yeux fermés, le cœur battant,
L'amour va nous porter et nous offrir,
Le fruit de l'orgasme et du plaisir.


                       M  PIERRON

 

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BALADE AU BOIS

 



Nous irons par les bois, sous le maquis ombragé,
Fouler-toi et moi d'un pas souple et cadencé,
Ces sentiers si étroits, tapis de terre mouillé.
Nous irons par les bois, sous un ciel d'azur,
Respirer à la fois, le silence et l'air pur,
Harmoniser nos joies au gré de la nature.

Nous irons, c'est certain, emprunter ce bocage,
Ecouter le refrain, de ce joyeux ramage,
Main dans la main, sous ce taillis sauvage,
Nous irons, c'est certain, sous le feuillu vertical
Et si tu le veux bien, en journée estivale,
Expier nos chagrins, en rêve sentimental.

Nous irons, je suis sur, arpenter ces chemins
Et faire de notre allure, ton bras sous le mien,
Une balade dans la verdure, paysage serein.
Nous irons, je suis sur, parcourir ces clairières,
Où l’ombre se fissure, épousant la lumière
Et dans cette aventure, de branches et de fougères,
Nos cœurs, je te l'assure ne pourront se défaire.


                                                M  PIERRON

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MÈRE D'ADOPTION








Elle n'a jamais vu la mer que sur des photos, 
Là où le désert, n'est qu'une étendue d'eau,
Un rêve imaginaire de vague et de flots,
Ni respiré  cet air, qui vous colle à la peau,
Pas même foulé la poussière, tapis de sable chaud.    

Elle n'a jamais vu la montagne, que dans les magazines,
Ni sent  le vertige, qui gagne au plus haut des collines,
Bloquée dans sa campagne, au fond de sa cuisine,
Même rien ne l'épargne, ces tâches que l'on imagine.

Les vacances estivales où l'on pense à partir,
Émotions idéales, qu'elle ne pouvait s'offrir,
L'issue originale du temps et du plaisir,
A privé son journal, de photos souvenirs.

Les voyages n'ont pas fleuri ses printemps,
Portée par les images, sur d'autres continents,
Ces rêves ont fait naufrage, sur un soleil absent,
Privant son journal de photos événements.

Elle a fait de sa passion, l'amour de ces enfants,
Acceptant la raison, sans nulle différence,
Une vie exemplaire de soucis de tourments,
Unissant l'art et la manière, au prix d'une patience.

Les battements de son cœur, pulsions d'affections,
Concentré de bonheur, à l'insu de ses nourrissons,
Elle avait cette femme une source intérieure,
Diffusant cette flamme, qui nourrit la chaleur,
Attendrissant les larmes, essuyant les pleurs,
Pour faire que ces instants se noient de bonheur.

Destinée toute son existence à consacrer sa vie,
Privant son aisance à ceux qu'elle a recueillis,
Les enfants de l'assistance, adoptés pour ses petits,
D'un amour immense portait son ciel à l'infini.

Née dans un coin de terre, un jour de printemps,
Elle a reçu la lumière et le premier frisson,
Dans ce petit coin de terre, usée par le temps,
Elle a fermé ses paupières, pour un sommeil profond,
Dans les mots de ma prière, son souvenir reste présent,
Et mes pensées nourrissent mes sentiments.

                                                     M  PIERRON



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