dimanche 28 juin 2015

LE VIOLONISTE



L 'archet coule son mélodieux scherzo,
Au rythme sensible, de sa main artiste.
 Le revers plaintif, d'un lancinant vibrato,
Soupir, sous le doigt maître, du violoniste.

La rumeur, sur les cordes de son violon,  
S'abreuve, par des sanglots de musique.
Et la complainte l'ennoblit d'émotions,
Dans la douceur, des fusions acoustiques.

Par son noble chant, submergé de joie,
La note s'évapore et son timbre se fige.
Poussant l'accord, dans un état d'émoi
Que la passion du violoniste inflige.

Suraigu ainsi, s'élève l'écho vertueux.
Quand le silence suffoque et se brise,
Dans l'allégresse, des sons mis en jeu,
La musique et le Bonheur s'harmonisent.

                             M PIERRON     

                               

                                

samedi 20 juin 2015

L"ETE






L'été souffle ses chaudes vapeurs,
Aux reflets clairs, étouffant l'horizon,
La nature, dans ce bain de splendeur,
Fleurie les pâquis, mûrie les moissons.

Tout est parfum de fleur, tout est fruit.
Ravissements de bruits et éclats de joie.
Par monts et campagnes,sentes fleuries,
L'été verse sa clarté, sur l'ombre des bois.

Juin, les hautes herbes, sous les cieux,
En la verte parure, où je suis allongé,
La douce plénitude, me ferme les yeux,
L'âme éblouie, le cœur ensoleillé.

Chaviré, par ces suprêmes instants,
Mon bonheur, s'étend dans la verdure.
Les doux aveux, d'un aquilon rayonnant,
Penchée à mon front, glisse sur ma figure.

Tout est frémissant, tout est tendre et absolu.
En fête, la nature semble épouser la terre.
Suivant ces longs chemins, bordés de vertus,
Je déguste les bienfaits, qui me sont offert.

                                                                        M. PIERRON













                                 

samedi 6 juin 2015

LE BAISER








Quand ma lèvre, ose épouser ta bouche,
Au désir fragile, d'un baiser brûlant.
Que chaude, mon haleine te touche,
A notre croyance, nos rêves s'unissant.

Je bois le reflet, de ta pleine ardeur.
Sous ton regard, mes yeux te respirent.
Ta lèvre inondée, d'une vive douceur,
M'émeut et ton délicieux soupir.

J'embrasse le silence, de ta volupté.
Ton cœur sur le mien, l'instant réjoui,
Tu retiens contre toi, le bonheur charmé.
La paupière mi-close, l’œil dans l'infini.

Peux-tu tendrement aimer le baiser,
Sur ta lèvre fine, débordée d'amour,
Que le sentiment secret, est venu poser,
Laissant la tendresse, mordre le contour.