jeudi 26 juin 2014

BOULEVARD DES MOTS

   
Je me balade, sur le boulevard des mots.
Entre les vers rétrospectifs, les quatrains.
En strophes, sur des poésies Victor Hugo,
Je bois la rime, m’enivre de ses Alexandrins.

Meus l'esprit, dans les œuvres littéraires. 
A l'encre des lignes, imbibées de romance.
L'itinéraire poétique, de Charles Baudelaire,
Ennobli mes heures, de ses riches stances.

Sur les pages d'un recueil, que j'ai ouvert,
Les syllabes, me courtisent de tendresse.
La foison romantique, de jacques Prévert,
M'inspire et ses sonnets, je les caresse.

Je tarde, me faufile, dans la philosophie,
A glaner la douceur, issue de son encrier. 
Que tous ces songes, font joliment écrits,
Les consonances, de Théophile Gautier.

Je m'égare, sur les fables de La Fontaine.
Trébuche, sur les mémoires, de Chateaubriand
Me prélasse, dans les poèmes, de Verlaine,
Finis ma balade, sur les vers de Maupassant.

Ce monde feutré de mots, noyé de poésies,
Colorie de silence, chacun de mes émois.
Quand l'ombre de la plume, m'offre en récit,
L'oeuvre, de ces grands poètes d'autrefois.


                                                           M PIERRON


Copyright © M. Pierron

                            

   


samedi 21 juin 2014

SENSUELLE - DEMOISELLE




Ô bleu de son regard, un éclat de douceur,
Aiguisant, son futile et délicieux sourire,
Qu'elle jette et vient cogner, sur mon cœur, 
Quand sa lèvre comblée, rougit de désir.

Le cheveu long, rangé dans un chignon,
Libère son profil, humble, mais délicieux.
Que la jeunesse, ruisselle sur son front
Et la tendresse, se noie dans ses yeux.

Sa nuque se relève, douce et sensuelle.
Un rayon de merveille, marque sa figure.
Et son écho sur sa peau, ambre et naturelle,
En reflets, éclabousse sa féminine texture.

Elle m'offre son geste, câlin et gourmand 
Effleure et touche le bout de mes doigts.
Son soupir, me caresse chaque instant,
Quand s'enlace sa chaleur, contre moi.

Son infinie beauté, est un long voyage.
L’œil, un reflet d'ombre et de lumière
Et le silence, accroché sur son visage,
Ravi, sa joue de charme et de mystère.

Dans cet instant, infiniment, épanoui,
Je bois, cette unique et fugitive joliesse.
Son éblouissante splendeur, exalte ainsi,  
J'aime son secret et je lui confesse.


                                          M PIERRON 

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dimanche 8 juin 2014

FLÂNERIE NOCTURNE




Il y a des ombres, des lambeaux de jour,
Qui épousent, les pavés des boulevards.
Et le silence, horizontal des faubourgs,
S'opacifie, sous un crachin de brouillard.

Je me balade, le pas errant le trottoir.
L'âme ravie, sous le berceau obscure.
Seul, je vais dans l'intimité du soir,
Flâner les lieux, le talon en aventure.

Des clartés, qui vacillent dans la nuit.
Il y a des lumières, sur les avenues.
Rien ne bouge, le bruit s'est endormi,
Sur le nocturne, dans les petites rues.

Je pose le pied, le long des quais déserts.
A l'issue, d'un escalier sur un chemin,
Qui me pousse près du bord de mer, 
Sur une plage, recouverte de sable fin.

Il y a des vagues, la mer qui soupire.
Ses flots, qui meurent sur le rivage.
Sur l'onde un chaleureux zéphyr,
Me gave, de son haleine sauvage.

Sur la rade, entre l'eau et le ciel,
Il y a la ville, ses reflets lumineux.
Il y a la mer, ses effets sensoriels.
Et ma promenade, entre les deux.


                                 M PIERRON

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jeudi 5 juin 2014

JEU DE CŒUR



Tu viens blottir, ton joli cœur contre moi. 
Ton regard me frôle, mes yeux te touchent.
Quand ta lèvre, chaude et humide à la fois, 
Pose en douceur, un baiser sur ma bouche.

Tu m'offres l'amour en toi, que je respire.
Ton festif effluve, me prend et me capture.
Si ton joli cœur, succombe à mes désirs,
La tendresse, sourit sur ta figure.

Je garde ton bonheur, j'ouvre les bras.
Ta main sur ma main, douce est légère.
Et l'espace, qui s'enfuit sous nos pas,
Unis, nos doigts et les resserre.

Ton corps, se penche sur ma passion. 
Ton charme, m'envahie de sentiments.
Et tes formes, en rebelle séduction, 
Que je bois, absorbe infiniment.

Le désir, souffle nos étreintes fertiles.
Ton cœur contre moi, reste blotti.
Et ton visage immense, doux et fragile,
Que je Caresse et que je chérie.


                                       M PIERRON