samedi 29 mars 2014

LE SOLDAT




 Dans le silence, le vide ira se nourrir, 
De son adieu sur un quai de départ. 
L'ineffable tristesse, avant de partir, 
Usera de larmes, les tendres regards.

 Il s'en va, même s'il ne l'a pas voulu,
 Le cœur, serré sous ses paupières closes.
 Sa dulcinée, blottie entre ses bras nus, 
 Au baiser doux, sur la lèvre qu'il dépose.

 Il part comme un héros, laissant derrière lui,
 L’écho poignant, sous le bruit de son pas.
 Esseulée dans l'angoisse, la femme attendrie,
 Bannie l'insupportable, odeur du trépas.

 Sur un cri, s'exclame infinie la détresse.
 Il se bat en soldat, pour repousser la mort,
 Mais sans jamais oublier la tendresse,
 Qui l'attend là bas et qui l'aime très fort.

 Glorieux devoir, jusque dans la bataille.
 C'est un soir que l'horrible douleur,
 A déchiré son cœur, brûlé ses entrailles,
 Éteignant son corps sur un champ d'honneur.


                                                               M PIERRON

 

samedi 22 mars 2014

APOGÉE EXTATIQUE


                                                           


Je suivrai votre ombre qui s'efface,
Sur le plus doux destin de vos pas.
Le cœur plein d'amour sur vos traces,
Réduirai,l'espace entre vous et mes bras.

Je marcherai derrière votre innocence.
Comme unique, seul héros de vos rêves.
Etre le vertige de vos instants de silence,
Quand fuit le songe, que l'illusion s'achève.

 Au clair de vos yeux, je boirai vos regards.
 Dans la douceur, baiserai vos lèvres chéries.
 Que naisse avant qu'il ne soit trop tard
 L'émotion, sur la beauté de vos plis.

Je reposerai mon âme au lit de vos désirs.
La main en folie remplie de caresses,
Frappera d'émoi tous vos cris de plaisirs,
Et nos doigts, s'enlacerons de tendresse.

J'aimerai jusqu'à la pointe de votre sein,
La sève acre sur ma bouche régalée.
Vous m'offrirai votre suprême festin,
Quand votre extase, sera à son apogée.

Plus chaude serrée, votre vie contre moi,
Je sentirai en éclat soupirer votre chaleur.
Vos pensées secrètes et votre délicate joie,
S'enrouleront ainsi, autour de mon cœur.

                                                                                         M.PIERRON.



                                       

jeudi 13 mars 2014

ÉMOTION SUR LA BERGE DU RHIN





La nuit s'engouffre dans leurs cheveux,
Et comme, retenue l'obscurité en otage,
Va son halé, assombri et ténébreux,
Traîner l'opacité noire, sur le paysage.

Les âmes, enlacées sur le bord du Rhin,
De pas complices, en l'heureuse saison,
Vont les sentiments, unissant leur instinct,
Vivre l'instant, en secret leurs émotions.

C'est là, à l'orée de ces fiers rameaux,
Il y a peu de temps, la première fois,
Que l'amour, a glissé sur leur peau
Et leur cœur tendre, caressé l'émoi.

Les corps, posés sur l'herbe du soir,
Ils retrouvent cet endroit paisible,
Où la tendresse, osant s'émouvoir,
De leurs échanges, doux et sensibles.

En leurs ébats, roulés sur la mousse,
Enchevêtrés, leurs ombres étendues,
Usant, de l'amour qui les éclabousse,
Aux baisers, sur leurs lèvres tendues.

 Leurs soupirs rythmés et brûlants,
 Soufflent sur leurs désirs affermis,
 Laissant dans leur bonheur haletant,
 Un gémissement de plaisir aussi.


                                    M  PIERRON 

 Copyright © M. Pierron

 

mardi 4 mars 2014

RELATION SECRETE








La dulcinée s'est vautrée dans la passion 
Le cœur serré entre ces deux bras tendus
Et ses chauds désirs prisonniers d'émotions
Ont glissé le sentiment sur sa cuisse dévêtue.

Les mots en paroles ont bercé la tendresse 
L'ingénieuse illusion confite d'espérance
A laissé sensuelles ses courbes en délicatesse
Pénétrer l'amour et chevaucher l'innocence.

Émerveillés aux baisers de leurs bouches
Elle était sa maîtresse étendue sur le lit 
Il était son amant renversé sur la couche
Ils étaient deux exténuant leurs ébats interdits.

Les esprits suaves emmiellés de plaisir
Délectaient leur festin tendre et fougueux
Lorsque la caresse unissait leurs soupirs
Que l'orgasme éteignait leurs yeux.

Le temps s'arrêtait sur sa fesse vagabonde
Quand l'envie roulait son corps effeuillé 
Et l'étreinte dans leurs heures fécondes 
Gardait en secret leurs coeurs enlacés.

Le frisson parcouru sur son pâle sein 
Fut l'ivresse d'une extase dernière 
Et l'amour flagellé d'un brusque chagrin
Laissait choir leur relation particulière.


                                                       M PIERRON









dimanche 2 mars 2014

LE SENTIER



Un petit sentier de terre, étroit et fleurit.
Dans la clarté pâle, à l'éclosion matinale,
Libre, se faufile ambitieux et sans bruit,
Sous le bleu marbré, d'un ciel estival.

En bordure, des buissons d'aubépines,
Éveillent leurs sépales, de rose et blanc
Et la brise, ennoblissant mes narines,
M'éclabousse, de son bienfait odorant.

Frémissante, sur les herbes et les fleurs,
L'ombre, étend sa fraîcheur versatile
Et la lumière, épanouie de splendeurs,
Gave la nature, de sa saveur subtile.

Je déambule, le pied prit d'évasion, 
Sur le pâturage vert, de mon aventure,
La douceur, épanchée sur mon front,
Et ses vertus heurtant ma figure.

Le pas flâneur, dans la touffeur de l'été,
Je respire, le bonheur qui m'est offert
En la communion, dont je suis invité,
Lorsque mon talon se pose sur la terre.


                                            M PIERRON


Copyright © M. Pierron