samedi 23 novembre 2013
jeudi 14 novembre 2013
LA TIMIDITE
La pensée captive d'un esprit en recul
Va dessous un rêve camoufler le désir
Derrière un regard, le silence ridicule
Ira se cacher dans le secret du plaisir.
Les mots se taisent étouffés d'émoi
Quand la volonté du geste n'ose pas
Au balbutiement d'un soupçon de voix
La timidité excelle en vierge débat.
Les yeux tremblent affolés de voir
Lorsque la modestie masque le visage
Comme s'effacer au jeu d'un miroir
Moins paraitre en dissimulant son image.
Le teint rougit et la lèvre troublée
Observé dans une beauté hésitante
Et que l'envie souffre intimidée
Jusqu'à rester muette et distante.
Feinte d'audace pour vaincre la peur
Pousser hors de l'infinie conscience
Le complexe qui se révèle inférieur
Pour que le geste ose parler en silence.
M PIERRON
Copyright © M. Pierron
mardi 5 novembre 2013
LIBRE DE LIBERTE
Que l'espace est grand infini sous l'azur
Quand l'esprit s'évade seul sur l'horizon
Le talon franc d'aller de pas et d'allure
Va l'âme sans contrainte vivre sa passion.
L'intervalle s'écroule et le désir s'enfuit
Quand l'instant restreint se libère soudain
Et l'idéal abroge les droits interdits
Etre libre des pieds et des mains.
Hurler sa préférence en criant son choix
Et faire d'un départ un aller et retour
Quand la pensée s'exprime à haute voix
La liberté est un voyage de nuit ou de jour.
M PIERRON
samedi 2 novembre 2013
LE JOUR DE LA TOUSSAINT
Novembre humide le long du mur de pierre
Ce lieu de silence parmi les stèles et les croix
Je vais le pas recueilli sur l'allée du cimetière
Où nous marchions bien souvent autrefois.
L'âme torturée les bras remplis de fleurs
Humble, je viens dans l'infini de ton repos
Déposer sur le marbre en brin de douceur
Des chrysanthèmes et une bruyère en pot.
La pensée engloutie dans les souvenirs
Je me rapproche prés de toi maintenant
Et même si le vide m'a volé ton sourire
Je garde en moi les sentiments d'avant.
Jamais de ce qui fut nous, rien ne revivra
Mais tu es là, tu restes l'ombre de ma vie
Tu es mon guide le pas de mon pas
La douce blessure qui me déchire aussi.
Je m'éloigne dans l'oeil le chagrin amer
Les bras vides, je t'ai apporté des fleurs
Ma solitude referme le grand portail de fer
Sur l'espace de ta dernière demeure.
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