samedi 23 novembre 2013

LUCIE





Elle exprimait en secret, sous sa jupe blanche,
La pudeur ingénieuse, de ses fiers contours.
Enroulant d'insolence, le jeu de sa hanche,
Le flanc chaud, de désir d'appel en amour.

En ce temps-là, Lucie me versait ses yeux.
J'usais ma joie fidèle, à suivre ses jupons.
Nous avortions, des heures sous les cieux,
A brûler nos envies et vivre nos émotions.

Ainsi, nous, allions par les chemins verts,
Le pas élancé, l'extase à nos fronts rustiques,
Cueillir en douceur, nos fugaces chimères,
Prenant appui, sur nos pensées idylliques.

Complice, l'espoir chevauchait le bonheur.
J'aurais arrêté le temps bien précisément,,  
Quand Lucie, chaud dans mon cœur,
Versait, l'intégralité de ses sentiments.

En ces heures choisit, à l'orée des taillis,
Nous étions seuls, à l'abri du passage.
Lucie, éclaboussait ses formes resplendis,
M'offrant sublime, le nu sous son corsage.

J'aurais hurlé, afin que ne cesse le festin
Et que ne s'éteigne, ce morceau de jour,
Quand ma lèvre, avide respirait son sein,
Se gavant de chaleur, sur sa peau de velours.

Lucie était heureuse, je l'étais avec elle.
La saveur de sa bouche, je l'avais cueilli
Et notre plaisir, coulait en illusions nouvelles.
Mais nos pas dans le temps ne se sont pas suivis.


                                      M PIERRON
      

3 commentaires:

Christian BAILLY a dit…

Un très beau poème qui ne me laisse pas, une fois de plus, indifférent...
Dommage pour Lucie qui n'a pas suivit tes pas... sourire
Amitiés
Christian

J-François De Neck a dit…

Très belle romance, joyeuse et triste à la fois !
Bisouilles Michel .. (tu pourrais le poster dans la comm ?!)

Unknown a dit…

Oh Michel comme elle est belle ta poésie ! Quelle force et quelle douceur à la fois ! Tu m'as embarquée dans cette rêverie et je voyage grâce à toi !!! Merci de m'offrir ces vers qui me permettront de trouver le sommeil ! C'est magique dans ce monde matériel ! Encore merci Michel de m'avoir acceptée parmi tes amie(s) !