lundi 8 avril 2013

SYMPHONIE PRINTANIERE




La voix de l'hiver, sur l'accord des saisons,
Tais, ses longs murmures austères,
Quand l'aube, naît parcourue d'un frisson,
 A l'ébauche, d'une haleine printanière

Un ciel encombré, Avril, bruines et pluies.
En supplices du temps, gémit de frimas,
L'horizon, s'échappe et l'aurore s'enfuit,
Dans la douceur, d'un nouveau climat.

Chaque soupir, est une renaissance,
Au verger fleuris et Muguet aux bois.
C'est un langage, de bruits et silences,
Quand mai, s'écrie en éclats d'émois.

Épanouie de feuille, éclose de fleur,
La nature défroisse, sa robe de dentelle,
Sous un zéphyr, exalté de senteurs,
Sa réplique diffuse, sa clarté naturelle.

Les reflets tièdes et sa traîne opaline, 
Adoucissent, le matin écaillé de lumière
Et le jour vagabonde, la terre s'illumine,
Sous les vapeurs, voluptueuses, printanières.

                                                   M  PIERRON




Copyright © M. Pierron






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