samedi 13 avril 2013

NOCTURNE






Le voile obscur, étouffe l'horizon
Et l'éclat de ciel, déchiré en lambeaux,
Fuit le jour, qui sombre moribond,
Évincé, par un nocturne nouveau.

L'ombre retentit, à l'écho du silence,
Et la nuit, jusqu'à se vautrer par terre,
Clos, la lumière de son incandescence,
Les cieux ténébreux, noircissant la terre.

Le rebord du ciel, aux lueurs d'argent,
Étincelle d'étoiles, l'océan de nuit
Et la lune d'or, offre son croissant,
Luisant de lueur, le monde endormi.

L'obscurité, déshabille le nocturne.
Les ténèbres, s’effondrent et reculent 
Et l'immensité, d'être noire taciturne,
Se fissure, dans la clarté du crépuscule.


                               M PIERRON 



                                  



1 commentaire:

Unknown a dit…

ton poème est très beau sur l obsur,tes mots sont splendides pour exprimer ces ressentiments de lumière ton amie Antoinette